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  • ENTRÉE

    Entretenir la relation client est une étape clé à la pérennité de l’entreprise. En effet, cette dernière se doit de fidéliser ses clients et veiller à ce qu’ils continuent d’être satisfaits afin de continuer à acheter les produits et services de l’entreprise. Le « bouche à oreille » se diffuse plus rapidement de nos jours, et cela grâce aux réseaux sociaux. Il est donc primordial de satisfaire le client afin que celui-ci partage une bonne image de l’enseigne à son cercle de connaissances. De ce fait, j’ai décidé de mesurer le degré de satisfaction des clients du Pasta Mano, me permettant ainsi de voir si l’expérience client proposée ainsi que le service après-vente est efficace.

    SORTIE

    Entretenir la relation client est une étape clé à la pérennité de l’entreprise. En effet, cette dernière se doit de fidéliser ses clients et veiller à ce qu’ils continuent d’être satisfaits afin de continuer à acheter les produits et services de l’entreprise. Le « bouche à oreille » se diffuse plus rapidement de nos jours, notamment grâce aux réseaux sociaux. Il est donc primordial de satisfaire le client afin que celui-ci partage une bonne image de l’enseigne à son cercle de connaissances. Dans notre entreprise, nous souhaitons tout mettre en œuvre pour que la clientèle soit satisfaite et qu’elle revienne. Les réclamations de nos clients nous aident à mieux répondre à leurs attentes et à améliorer, de ce fait, le degré de satisfaction général. C’est pourquoi j’ai décidé de mesurer le degré de satisfaction des clients du Pasta Mano, me permettant ainsi de voir si l’expérience client proposée ainsi que le service après-vente sont efficaces.

  • ENTRÉE

    Vénérable Maître Et vous tous mes Frères, en vos grades et qualités, J’ai le devoir de vous restituer mes impressions d’initiation à l’occasion de la cérémonie de ma réception parmi vous. Avant l’initiation, j’avais des à-priori positifs en comparaison aux fantasmes profanes sur la franc-maçonnerie, d’autant plus que je soupçonnais certaines personnes de mon entourage d’y être, lesquelles personnes ont des attitudes et des comportements exemplaires. Je me suis toujours demandé « d’où leur vient-il cette capacité à garder leur calme dans toutes les situations » ? Mes à priori se sont renforcés lorsque j’ai lu un franc-maçon qui a écrit que « Le Dieu des Maçons n'est ni Substance, ni Cause, ni Ame, ni Créateur, ni Père, ni Verbe, ni Amour, ni Rédempteur, ni Satan, ni rien de ce qui correspond à un concept transcendantal : toute métaphysique est écartée. C'est la personnification de l'équilibre universel : Dieu est architecte. Il tient le niveau, l'équerre, le marteau, tous les instruments de travail et de mesure. Dans l'ordre moral, il est la Justice ». Cette théologie me convenait parfaitement, restait à trouver la voie pour me faire initier. Aujourd’hui, je suis entrain de m’exprimer devant une assemblée de Franc-maçon, de vous livrer, mes chers Frères, mes impressions et dans ce présent où nous sommes, je réalise que moi aussi, je suis bien franc-maçon du REAA, que je porte des gants blancs et un tablier, que je bien suis bien dans une loge, que je suis dans le secret, que je suis dans ce que peu d’hommes ont pu côtoyer dans leurs courtes vies terrestres. Etre franc-maçon, plus qu’un objet d’orgueil, est un privilège et un honneur. Les impressions que j’ai eues des interrogatoires relatives aux enquêtes préliminaires sont la nécessité d’être un homme libre et de bonnes mœurs pour avoir l’opportunité de faire partie d’une confrérie qui a traversé les époques, les temps, les conflits et qui reste traditionnelle. Cette épreuve m’a montré la nécessité d’avoir une parole de fer qui ne change pas au gré des circonstances. Lorsque, pour mon audition la première fois sous le bandeau et sous les bruits menaçants des épées, je reçus des questions venant de tous les sens, j’ai appris la leçon selon laquelle, je vis comme un aveugle et qu’il est nécessaire de répondre intérieurement aux questions en donnant les réponses appropriées sans me mentir à moi-même afin d’avoir accès à la lumière. Le bandeau est une leçon sur l’état de l’homme profane qui vit sous un voile perpétuel, l’initiation seule permet d’enlever ce bandeau. L’initiation maçonnique est une formidable leçon de courage. Il m’a fallu avoir la volonté de continuer à avancer malgré mes peurs. Malgré que j’aie quitté mon domicile sans n’avoir rien dit à personne de là ou je vais, de me mettre dans une tenue d’enterrement, tout de noir vêtu, d’accepter de me faire mettre le bandeau et de me laisser emmener par des routes sinueuses sans savoir ou je vais, de me mettre à la merci d’un groupuscule pouvant me faire du mal sans que je connaisse les visages des agresseurs, mais de croire en même temps quelque part en mon for intérieur que malgré ces risques, il se peut aussi que je regagne mon domicile le soir, c’est ça le courage ! Et la franc-maçonnerie m’a confirmé que je suis courageux. Le 15 Janvier 2012, date gravée à jamais dans ma mémoire, on me conduisit dans le cabinet de réflexion ou, sous le bandeau on me demanda de me dépouiller de tout ce qui était en métal, je le fis sans discuter, ensuite je découvre au retrait du bandeau, un endroit macabre : un mûr noir, une bougie allumée, un crâne humain, des tubes avec des substances, un morceau de pain, une sorte de clochette, une instruction qui disait : « VITRIOL », à côté « Vigilance et persévérance » et des instructions menaçantes au mûr. Le temps a duré, seul dans ce coin, j’ai fixé le crâne humain pendant longtemps et je me suis dit : « L’homme se retrouve donc ainsi après la vie, moi aussi je serais comme ça » et la phrase du roi Salomon m’est revenu en tête, « Vanité des vanités, tout est vanité ». L’homme ancien est mort dans le cabinet de réflexion et il a rédigé son testament philosophique et moral. L’homme ancien est entré par la porte de la loge de manière bandée, il n’en sortira plus jamais, seul l’homme nouveau va en sortir. Ensuite, la porte s’est ouverte, le frère Expert est venu ouvrir la porte et me conduisit au sein de la loge, sous le bandeau, dans une apparence insolite, bras gauche et sein gauche nus, pied nu, corde au cou, j’en ai fait le rapprochement avec l’enfant qui vient nu, avec un cordon ombilical mais tant que celui-ci n’est pas coupé, l’enfant ne peut pas encore respirer et c’est là qu’intervient les trois épreuves de l’Air, de l’Eau et du Feu. Lors de l’épreuve de l’Air, j’ai senti une véritable peur parce qu’il y avait beaucoup de bruits, je commençais à marcher sur une sorte de pente qui brusquement est devenu un vide et le sentiment de chute m’est apparu, un frère m’a heureusement, retenu. J’ai compris ici, l’importance de l’aide des autres pour s’en sortir dans les épreuves de la vie. L’épreuve de l’eau a été moins bruyante, celle du feu a été sans bruit et à chaque fois, il fallait renouveler le serment et confirmer si j’acceptais de continuer en franc-maçonnerie, le « Oui monsieur » que je prononçais, je le pressentais, me rapprochait de plus en plus du but. Et ce serment sur le Volume de la Loi Sacrée, avec le compas pointé sur mon sein gauche était lourd en termes de mots à prononcer « Je préférerais avoir la gorge tranchée que de manquer à mon serment », après un tel serment, il faut avoir peur, même de son ombre. A la demande du V\ M\ le bandeau me fût retiré et je découvre un corps gisant au sol sous un drap, des épées dirigées vers moi, les tenants des épées ayant une main cachant leurs visages et le vénérable maître de marteler la menace liée à la trahison du serment, qui s’apparenterait à la personne gisant au sol. La grande consécration est celle où le V\ M\ s’adresse à moi en disant : « je vous crée, constitue et reçois Apprenti franc-maçon, 1er Degré du R\ E\ A\ A\» Je suis donc devenu franc-maçon, pour de vrai, le parcours a été celui d’un combattant ! Je me vis remettre, par le V\ M\ les cendres de mon testament brûlé, une paire de gants blancs et un tablier blanc. Je découvre la chaîne d’union, la façon de se mettre à l’ordre, la façon d’acclamer, le mot de passe et l’AGAPE, qui a été un merveilleux moment de partage et d’échange. Le mot fraternité a pris tout son sens. L’initiation m’a marqué pour la vie, je n’oublierais jamais le bandeau, le cabinet de réflexion, le serment ; l’initiation m’a marqué par le rappel que je me fais chaque jour des épreuves subies, lesquelles épreuves me guident chaque fois je sens l’impulsion monter, chaque fois que la passion veut prendre le dessus, chaque fois que

    SORTIE

    Vénérable Maître et vous tous, mes Frères en vos grades et qualités,

    J’ai le devoir de vous restituer mes impressions d’initiation à l’occasion de la cérémonie de ma réception parmi vous, vécue le 13 décembre 1996. Avec le recul, je réalise que cette expérience ne se limite pas à une simple cérémonie, mais qu’elle représente un véritable processus continu, une transformation qui s'entame avec l’audace de quitter le monde profane.

    Avant l'initiation, j'avais des à-priori positifs en comparaison aux fantasmes profanes sur la franc-maçonnerie. J'ai toujours été fasciné par ces personnes de mon entourage qui, j’en soupçonnais, étaient franc-maçons et dont l’équilibre et la sagesse m’intriguaient. Cette fascination s’est renforcée en découvrant une théologie maçonnique qui m’a particulièrement parlé : le Dieu des Maçons, architecte et personnification de l'équilibre universel, me convenait parfaitement.

    Le moment de ma cérémonie d’initiation a été empreint d’une intensité profonde. En entrant dans le cabinet de réflexion, j’ai dû me dépouiller de tout ce qui était métallique, une métaphore puissante de l’abandon des fardeaux profanes. La noirceur du lieu, marquée par un crâne humain et des inscriptions menaçantes, m’a confronté à la fragilité de l’existence et à la vanité des vanités. L'homme ancien en moi devait mourir pour laisser place à l'homme nouveau qui allait émerger à travers le bandeau.

    Sous le bandeau, j’ai ressenti l’importance de la marche vers la lumière, malgré la peur qui m’étreignait. Les épreuves des quatre éléments – terre, air, eau et feu – sont devenues des symboles puissants de cette transformation. Chaque épreuve me rappelait que, loin de moi, je devais apprendre à me connaître, à surmonter mes doutes et à me façonner comme une pierre brute que l’on sculpte pour l’intégrer harmonieusement dans le Temple en perpétuelle construction.

    Lorsque le bandeau a été retiré, j’ai découvert un corps gisant au sol sous un drap, et cette vision m'a frappé de plein fouet. Le Vénérable Maître, en me déclarant Apprenti franc-maçon, a marqué la fin d’un chapitre et le début d’un autre. Je me suis senti plein d’honneurs et de privilèges, mais également d'une grande responsabilité. Mon serment, lourd de sens, m’a engagé à aller toujours de l’avant, animé par la quête de lumière et de vérité.

    La cérémonie a été pour moi un chemin initiatique, un passage symbolique du profane à l’initié. Chaque geste, chaque parole, chaque symbole m'ont permis d'entrevoir les paysages spirituels qui se dessinent lentement devant moi. J’ai compris que l’initiation ne s’arrête pas aux rituels, mais qu’elle est un engagement à travailler avec mes Frères dans le secret de la Loge, loin des tumultes du monde extérieur.

    Aujourd'hui, en tant que franc-maçon du REAA, je porte fièrement mes gants blancs et mon tablier. Je sais que mon travail ne fait que commencer. Les épreuves traversées guideront mes pas dans ma quête incessante de connaissance et de sagesse. Les souvenirs de cette initiation, gravés à jamais dans ma mémoire, m’accompagnent dans chacune de mes réflexions et m’encouragent à poursuivre cette belle aventure franc-maçonnique.

    Fraternellement,
    [Votre Nom]

  • ENTRÉE

    El desempeño laboral es un aspecto fundamental, hoy en día, las instituciones requieren profesionales que puedan desempeñarse adecuadamente actuando bajo criterio fundamentado en el conocimiento científico. Es así, que el desempeño laboral puede entenderse como la calidad de trabajo que cada empleado le aporta a sus tareas diarias, durante un determinado periodo de tiempo. Este concepto permite entender de qué manera una persona se desenvuelve en su área. Por otro lado, el rendimiento académico entendido como la relación entre el proceso de aprendizaje y sus resultados tangibles en valores determinados, es un tema determinante en el ámbito de la educación superior por sus implicaciones en el cumplimiento de la función formativa de los estudiantes. Bajo este contexto, es que la presente investigación tiene como fin determinar la relación entre el rendimiento académico y el desempeño laboral de las cursantes de la Práctica Clínica de la Especialidad en Enfermería Critica y Terapia Intensiva, durante la gestión 2021.

    SORTIE

    Le rendement au travail est un aspect fondamental dans le monde d'aujourd'hui, où les institutions exigent des professionnels capables d'agir avec un jugement fondé sur des connaissances scientifiques. Ainsi, le rendement au travail peut être compris comme la qualité de travail que chaque employé apporte à ses tâches quotidiennes sur une période déterminée. Ce concept permet d'appréhender comment une personne évolue dans son domaine. D'autre part, le rendement académique, qui se définit comme la relation entre le processus d'apprentissage et ses résultats tangibles exprimés en valeurs spécifiques, est un sujet déterminant dans le domaine de l'enseignement supérieur en raison de ses implications sur la fonction formatrice des étudiants.

    Dans ce contexte, une étude a été réalisée à La Paz, au Mexique, pour déterminer le rendement académique et sa relation avec le rendement au travail chez les étudiants en soins infirmiers de l'Hôpital Obrero N°1 durant l'année 2021. La recherche a adopté une approche par méthodes mixtes, transversale et non expérimentale. L'étude a impliqué 52 professionnels des soins infirmiers, avec une taille d'échantillon totale de 52. Les résultats ont montré que 87,0 % des participants étaient des femmes, que 39,1 % avaient entre 25 et 30 ans et que 34,8 % avaient quatre années d'expérience professionnelle. La majorité des participants a obtenu de bons résultats académiques. En termes de rendement au travail, 52 % des participants ont complété les tâches qui leur étaient assignées, tandis que 48 % ne l'ont pas fait.

    Le coefficient de corrélation de Pearson a indiqué une relation étroite entre le rendement académique et le rendement au travail, montrant qu'une augmentation du rendement académique correspondait à un meilleur rendement professionnel. L'analyse avec la méthode Tau_b de Kendall a révélé une différence significative dans les comparaisons, et le test du Chi-carré a confirmé la relation entre le rendement académique et le rendement au travail. En conclusion, l'étude a établi qu'il existe une relation étroite entre le rendement académique et le rendement au travail.

  • ENTRÉE

    PROLOGUE

    Tout semble si vide aujourd’hui, si flou et indéterminé. C’est comme si plus rien n’avait de sens. Je suis assis, seul dans cette pièce sombre à contempler le plafond d’un air absent. Où sont donc passés mes souvenirs? Je ne me rappelle plus de rien, et c’est seulement en me concentrant de toutes mes forces, le regard fixé sur la poignée de porte que j’arrive à extirper quelques bribes de mémoire du néant. Des images et des couleurs, le bleu du ciel et le jaune-orange des feuilles d’automne. Des émotions aussi ; des idées même. Certaines choses reviennent si j’y pense assez fort. Le ciel. Cette image se dessine clairement dans mon esprit désorienté, plus nettement encore que les autres. Un océan bleuté, inondé de couleur. C’est si beau, sans doute. Un craquement bruyant a vite fait de m’extraire de ma rêverie. J’observe, les sens aux aguets. La pièce demeure sombre, froide, et le silence bourdonne dans mes oreilles. C’est alors que je prends conscience de ma situation ; je me trouve sur un tabouret inconfortable, au beau milieu d’une pièce carrée comportant deux portes, dont l’aspect oppressant est renforcé par l’absence de fenêtre. Aucun meuble, aucune décoration mis à part une inscription gravée sur une plaque métallique au-dessus de la porte qui me fait face. Bureau des affaires légales : commission des entrevues. Curieux. Je passe quelques minutes à méditer sur le sens possible de l’inscription, jusqu’à en arriver à un constat : j’ignore le motif de ma présence ici. Je ne suis même pas certain de savoir comment je me suis retrouvé coincé entre ces murs vides. J’attends silencieusement, sans même savoir pourquoi. Je commence à avoir froid et mes pensées se bousculent. J’aimerai parler, mais je ne saurais que dire. Soudainement, le craquement se reproduit ; le radiateur à ma gauche vient de s’allumer. Il ronronne bruyamment, tel un chat sous la main de son maître. Après un moment de silence indéterminé, la porte derrière moi finit par s’ouvrir, précédée par de longs cliquetis dans la serrure. Deux hommes en uniforme à l’allure maussade pénètrent dans l’espace étroit de la pièce. Ils m’encerclent et me demandent de venir avec eux, dans l’autre pièce, d’un air impératif. Je me lève donc, et avance vers la porte ouverte sans émettre de commentaires. À vrai dire, je ne sais que penser de cette intervention et n’ai aucune hypothèse pouvant expliquer leurs motivations. Je passe le cadre étonnamment large de la porte, talonné par les deux individus en uniforme. Je devine alors qu’ils attendent quelque chose de moi, lorsqu’ils me font assoir dans un fauteuil rembourré, face à un élégant bureau en bois de chêne. Cette nouvelle pièce est encore plus exiguë que la précédente ; elle comporte tout de même une mince fenêtre, seule source de lumière, encastrée au fond d’un mur épais de quelques pieds. Un des hommes s’installe derrière le bureau tandis que l’autre s’affaire à verrouiller la porte. « Que savez-vous? » demande l’individu en face de moi. « De quoi vous souvenez-vous? » ajoute-t-il avec un air grave et préoccupé. Je réponds alors que je ne sais rien, que j’ignore même de quoi je suis supposé me souvenir. L’homme me dévisage, incrédule, avec l’air de ne pas vouloir se débarrasser de moi aussi facilement. « Faites un effort je vous prie, nous n’avons pas toute la journée » réplique-il en semblant s’adoucir. Je leur répète donc que je n’ai aucune information à livrer, que je ne sais aucunement pourquoi je suis ici à ce moment, et que j’ignore tout à commencer par mon nom. L’autre me regarde d’un air obstiné, tandis que j’entends les pas du deuxième individu en uniforme derrière mon épaule. En quelques secondes je me retrouve la joue pressée contre le métal froid d’un revolver. La sensation est horrifiante ; un incontrôlable frisson s’empare de tout mon être. L’interrogateur répète alors sa requête d’un ton posé et concis, ses yeux plongés dans les miens. Je panique. Mon cœur s’emballe puis cesse de battre. Je le sais, cette fois je dois trouver une réponse adéquate. N’importe quoi, pourvu que ce soit ce qu’ils désirent entendre. Voulant m’arracher au regard pénétrant de l’homme, mon attention se pose désespérément vers la misérable lucarne au fond du mur. Je m’efforce à retrouver mon précédent état d’esprit, dans l’autre pièce. Par la fenêtre crasseuse, que du gris. Je pressens l’urgence de répondre, mais les secondes s’éternisent sans que rien ne me vienne en aide. Une mince lumière cependant, vient à percer timidement le silence. Unique ilot bleu dans le ciel terne visible depuis la mince ouverture. C’est alors que tout devient clair dans mon esprit bouleversé. Le ciel, la lumière, la douceur des flocons de neige et les feuilles jaunes portées par le courant. La pluie, le temps et la douleur. Tout. Partie I CHAPITRE PREMIER

    J’étais seul encore une fois. Nous étions tous seul en fait. Seuls en nous même, à fixer le devant de nos souliers crasseux. Tous entassés dans le vieux métro bondé qui circulait à grand bruit dans un tunnel mal éclairé. Personne ne glissait un mot. Que des visages ternes et des vestons noirs de suie. Au-dessus de leurs têtes, des inscriptions. Des cartes du réseau souterrain et quelques indications de sécurité noyées sous un mur d’éternelles petites affiches bleues. On ne les remarquait même plus. Au troisième arrêt sur la sixième ligne, je me jetai hors du wagon avant que celui-ci ne démarre à nouveau, me faufilai parmi une mer de travailleurs, et accélérai le pas en vue d’atteindre la rampe des escaliers mobiles. Tant de gens se frayaient un chemin dans tous les sens, tels une multitude de maquereaux regroupés en banc. Ils arrivèrent dans le grand hall de la gare à l’étage supérieur ; vaste pièce au distant plafond vitré, occupée en son centre par une horloge colossale suspendue depuis la voûte. Arrivant du premier des trois grands escaliers mobiles, je m’avançai vers un bureau de compte afin de faire valider mon permis de transport. J’usai beaucoup de temps à tâtonner le fond de ma poche, afin de mettre la main sur un petit billet poinçonné. Tout étant en règle, je me précipitai vers la porte principale, passant sous l’imposante horloge dont les aiguilles indiquaient les cinq heures. À la sortie du hall, je me trouvai parmi une foule d’individus, face à la grande allée couverte de voitures grises. Au-dessus de nous, un réseau de fils rouillés étendait sa toile sous le ciel obscur et menaçant. Je descendis les marches du hall, assaillis par une foule de syndicalistes revendicateurs qui agitaient leurs drapeaux rouges dans la fraicheur d’octobre. L’un d’eux m’introduit un prospectus dans la main, si bien que je finis couvert de papiers rouge avant même d’avoir atteint la chaussée. Courant presque entre les mares d’eau grise et les véhicules bondissants, j’atteignis tant bien que mal l’autre côté de l’allé, les pieds détrempés. L’

    SORTIE

    PROLOGUE

    Tout semble si vide aujourd’hui, si flou et indéterminé. C’est comme si plus rien n’avait de sens. Je suis assis, seul dans cette pièce sombre à contempler le plafond d’un air absent. Où sont donc passés mes souvenirs? Je ne me rappelle plus de rien, et c’est seulement en me concentrant de toutes mes forces, le regard fixé sur la poignée de porte que j’arrive à extirper quelques bribes de mémoire du néant. Des images et des couleurs, le bleu du ciel et le jaune-orange des feuilles d’automne. Des émotions aussi ; des idées même. Certaines choses reviennent si j’y pense assez fort. Le ciel. Cette image se dessine clairement dans mon esprit désorienté, plus nettement encore que les autres. Un océan bleuté, inondé de couleur. C’est si beau, sans doute.

    Un craquement bruyant a vite fait de m’extraire de ma rêverie. J’observe, les sens aux aguets. La pièce demeure sombre, froide, et le silence bourdonne dans mes oreilles. C’est alors que je prends conscience de ma situation ; je me trouve sur un tabouret inconfortable, au beau milieu d’une pièce carrée comportant deux portes, dont l’aspect oppressant est renforcé par l’absence de fenêtre. Aucun meuble, aucune décoration mis à part une inscription gravée sur une plaque métallique au-dessus de la porte qui me fait face : Bureau des affaires légales : commission des entrevues. Curieux. Je passe quelques minutes à méditer sur le sens possible de l’inscription, jusqu’à en arriver à un constat : j’ignore le motif de ma présence ici. Je ne suis même pas certain de savoir comment je me suis retrouvé coincé entre ces murs vides.

    J’attends silencieusement, sans même savoir pourquoi. Je commence à avoir froid et mes pensées se bousculent. J’aimerais parler, mais je ne saurais que dire. Soudainement, le craquement se reproduit ; le radiateur à ma gauche vient de s’allumer. Il ronronne bruyamment, tel un chat sous la main de son maître.

    Après un moment de silence indéterminé, la porte derrière moi finit par s’ouvrir, précédée par de longs cliquetis dans la serrure. Deux hommes en uniforme à l’allure maussade pénètrent dans l’espace étroit de la pièce. Ils m’encerclent et me demandent de venir avec eux, dans l’autre pièce, d’un air impératif. Je me lève donc, et avance vers la porte ouverte sans émettre de commentaires. À vrai dire, je ne sais que penser de cette intervention et n’ai aucune hypothèse pouvant expliquer leurs motivations.

    Je passe le cadre étonnamment large de la porte, talonné par les deux individus en uniforme. Je devine alors qu’ils attendent quelque chose de moi, lorsqu’ils me font assoir dans un fauteuil rembourré, face à un élégant bureau en bois de chêne. Cette nouvelle pièce est encore plus exiguë que la précédente ; elle comporte tout de même une mince fenêtre, seule source de lumière, encastrée au fond d’un mur épais de quelques pieds. Un des hommes s’installe derrière le bureau tandis que l’autre s’affaire à verrouiller la porte.

    « Que savez-vous? » demande l’individu en face de moi. « De quoi vous souvenez-vous? » ajoute-t-il avec un air grave et préoccupé. Je réponds alors que je ne sais rien, que j’ignore même de quoi je suis supposé me souvenir. L’homme me dévisage, incrédule, avec l’air de ne pas vouloir se débarrasser de moi aussi facilement. « Faites un effort je vous prie, nous n’avons pas toute la journée » réplique-t-il en semblant s’adoucir. Je leur répète donc que je n’ai aucune information à livrer, que je ne sais aucunement pourquoi je suis ici à ce moment, et que j’ignore tout à commencer par mon nom. L’autre me regarde d’un air obstiné, tandis que j’entends les pas du deuxième individu en uniforme derrière mon épaule. En quelques secondes je me retrouve la joue pressée contre le métal froid d’un revolver. La sensation est horrifiante ; un incontrôlable frisson s’empare de tout mon être. L’interrogateur répète alors sa requête d’un ton posé et concis, ses yeux plongés dans les miens. Je panique. Mon cœur s’emballe puis cesse de battre. Je le sais, cette fois je dois trouver une réponse adéquate. N’importe quoi, pourvu que ce soit ce qu’ils désirent entendre.

    Dans un moment de désespoir, je repense à une scène de mon enfance. Je m’efforce à retrouver mon précédent état d’esprit, dans l’autre pièce. Par la fenêtre crasseuse, que du gris. Je pressens l’urgence de répondre, mais les secondes s’éternisent sans que rien ne me vienne en aide. Une mince lumière cependant, vient à percer timidement le silence. Unique ilot bleu dans le ciel terne visible depuis la mince ouverture. C’est alors que tout devient clair dans mon esprit bouleversé. Le ciel, la lumière, la douceur des flocons de neige et les feuilles jaunes portées par le courant. La pluie, le temps et la douleur. Tout.

    PARTIE I

    J’étais seul encore une fois. Nous étions tous seuls en fait. Seuls en nous même, à fixer le devant de nos souliers crasseux. Tous entassés dans le vieux métro bondé qui circulait à grand bruit dans un tunnel mal éclairé. Personne ne glissait un mot. Que des visages ternes et des vestons noirs de suie. Au-dessus de leurs têtes, des inscriptions. Des cartes du réseau souterrain et quelques indications de sécurité noyées sous un mur d’éternelles petites affiches bleues. On ne les remarquait même plus.

    Au troisième arrêt sur la sixième ligne, je me jetai hors du wagon avant que celui-ci ne démarre à nouveau, me faufilai parmi une mer de travailleurs, et accélérai le pas en vue d’atteindre la rampe des escaliers mobiles. Tant de gens se frayaient un chemin dans tous les sens, tels une multitude de maquereaux regroupés en banc. Ils arrivèrent dans le grand hall de la gare à l’étage supérieur ; vaste pièce au distant plafond vitré, occupée en son centre par une horloge colossale suspendue depuis la voûte.

    Arrivant du premier des trois grands escaliers mobiles, je m’avançai vers un bureau de compte afin de faire valider mon permis de transport. J’usai beaucoup de temps à tâtonner le fond de ma poche, afin de mettre la main sur un petit billet poinçonné. Tout étant en règle, je me précipitai vers la porte principale, passant sous l’imposante horloge dont les aiguilles indiquaient les cinq heures.

    À la sortie du hall, je me trouvai parmi une foule d’individus, face à la grande allée couverte de voitures grises. Au-dessus de nous, un réseau de fils rouillés étendait sa toile sous le ciel obscur et menaçant. Je descendis les marches du hall, assailli par une foule de syndicalistes revendicateurs qui agitaient leurs drapeaux rouges dans la fraîcheur d’octobre. L’un d’eux m’introduisit un prospectus dans la main, si bien que je finis couvert de papiers rouges avant même d’avoir atteint la chaussée. Courant presque entre les mares d’eau grise et les véhicules bondissants, j’atteignis tant bien que mal l’autre côté de l’allée, les pieds détrempés.

    Par un soir humide et venteux à Québec, coin Turnbull Grande-Allée, près du Grand-Théâtre, je constatai soudain être devenu quelqu’un d’autre. Je traversais la rue sous des grands arbres qui agitaient leurs branches tournoyantes lorsque j’eus cet accès de conscience. Ça a commencé, je crois, par un lampadaire dont la lumière affadie fit naître une idée particulière. Puis l’impression a gagné en profondeur. Ses contours d’abord brumeux s’affirmèrent ; son sens se développa à mesure qu’elle s’engageait dans une complexité que rien ne laissait présager. Pour quelques secondes je vis clairement. L’épiphanie, après un moment, a changé de consistance. Je devais déjà être sur le gros trottoir mouillé quand tout passa, aussi vite et inexplicablement que c’était apparu. Je m’arrêtai. Une violente rage de vivre me prit au cœur. Je fouillai ma conscience maintenant refermée avec une extraordinaire application, tentant d’y reconstituer le fil de mes pensées. Rien n’y fit, le souvenir restait muet. Irrité, j’ai serré les poings. Je me sentis évidemment stupide.

    Ce soir-là, j’ai continué à marcher, préoccupé d’abord, puis passant rapidement à autre chose. Quand j’ai rejoint l’appartement beaucoup plus tard, j’avais tout oublié. Je n’y ai pas plus pensé par la suite jusqu’à aujourd’hui, où la mémoire de cette scène me revint avec une insupportable précision. C’était ce matin, peu avant dîner, et depuis son fantôme n’a pas cessé de me suivre.

    Mon premier souvenir est celui d’un être sans jugement. À la merci de tous. Je suis né à Québec, près de Boischatel. En tout cas, c’est ce qu’on m’a dit. Je me rappelle vaguement d’une lueur jaune puis c’est tout. C’était dans ma première semaine, j’en suis certain. On m’a dit que c’était impossible de se rappeler d’un événement aussi reculé, même d’un détail – la mémoire humaine a bien ses limites. Mais j’en suis sûr. Et c’était jaune, c’est ma deuxième certitude. Une voiture, peut-être. Mon père avait une voiture jaune à cette époque.

    J’aurais aimé dire qu’il la sortait les dimanches et qu’on faisait des beaux tours en famille, mais la vérité est que cette voiture était plutôt laide, je veux dire, sans charme romanesque, et qu’il la sortait tous les jours pour des commissions sans importance. Nous étions tous habitués, dans la famille, à cette grosse voiture d’un jaune éteint. Insipide, elle ne faisait rêver personne. Mais peut-être mon œil la prit-elle en affection et s’empressa d’en tirer le portrait. Fait est-il que, quand j’eus quatre ou cinq ans, mon père la vendit et on n’en garda plus qu’un souvenir. J’ai toujours pensé que mon souvenir c’était une partie de la portière ; tout de même, voilà un morceau accessible qu’on peut facilement prendre comme sa part.

    Mes parents étaient en vacances. Ils n’étaient pas souvent en vacances dans les faits, mais plus je remonte le cours de mon enfance, plus j’ai l’impression qu’ils l’étaient toujours. Le travail serait venu après, comme une aberration de l’existence, un malheur décalé qui leur aurait laissé le temps de m’élever, de me voir venir. Originaires des Cantons-de-l’Est, ils aimaient tout de même remonter quelques fois voir le fleuve. Sans être de purs nationalistes, je crois qu’ils aimaient bien leur province, embrassaient ses symboles et en tiraient une étrange fierté. J’ai toujours vu mes parents se tenir à l’écart de la politique. « Il n’y a rien de pire pour ruiner une vie que la politique » disait ma mère, « à part peut-être les dégâts d’eau et la faillite personnelle ». Mes parents se collaient au fleuve qu’ils appelaient « Notre fleuve » ou encore, plus audacieusement, et sur le joyeux ton des sarcasmes, quand on approchait des basses terres et qu’on sentait les brumes, « Laurent », « Voici Laurent ».

    J’ai plusieurs photos : moi avec mes parents et ma sœur, ou bien mes parents seuls. Ma mère, particulièrement, aimait les embruns et les grandes vagues brunes qu’on voyait mousser à l’infini le long des jetées. Il fallait marcher avec elle, monter sur quelques rochers, franchir des petits fjords cireux comblés par la marée et s’imprégner des gouttes, du sel, des grandes perspectives. Je compte cela parmi certains de mes meilleurs moments avec elle. Près de l’eau, rien qu’à la voir on comprenait qu’elle vivait vraiment.

    Puis cet idéal se brisait et une voix lointaine nous criait de revenir. Mon père était un drôle de personnage. Un type ordinaire et sans envergure. Il n’avait pas de projets, pas d’espoirs et ne voulait jamais rien. On ne lui sut d’ailleurs aucune réalisation, mis à part son titre de « meilleur professeur », obtenu par le vote des élèves de son école primaire où il enseignait la musique. En 1995, ils lui chantèrent même un hymne, intitulé « Bonne retraite M. Rancourt ». Mais M. Rancourt ne prit pas sa retraite cette fois-là, et changea seulement d’école. Mon père était un homme mouvementé, colérique. Il ne savait pas ce qu’il voulait, et j’ai toujours pensé qu’il se fâchait pour se donner une contenance. Néanmoins, ses accès retombaient vite, et déjà il nous appelait d’une voix plus douce. Ma mère descendait précautionneusement des derniers rochers car j’étais dans ses bras. Rassuré, il secouait la tête et parlait des dangers de la mer. Puis il nous guidait tous vers la voiture jaune, guidant ma petite sœur par la main.

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